Métier : Réalisateur – Scénariste – Auteur

Président du Jury Courts Métrages

Jean-Loup Hubert débute sa carrière de cinéaste avec L’Année prochaine si tout va bien, comédie sentimentale à succès, coécrite par Josiane Balasko et Gérard Zingg, qui réunit Isabelle Adjani, Thierry Lhermitte et Marie-Anne Chazel. Son second long métrage, La Smala, brosse le portrait d’une ancienne rockeuse incarnée par Josiane Balasko, devenue aide-ménagère dans la banlieue lyonnaise. Il offre à cette occasion à Dominique Lavanant le rôle d’un transsexuel au côté de Victor Lanoux. Il triomphe ensuite avec Le Grand chemin, adapté de son propre roman. L’histoire du petit Louis recueilli à la fin des années 1950, le temps des vacances, par un couple cabossé par la vie émeut la France entière. Le film reçoit six nominations aux César dont Meilleur Film, Meilleur Réalisateur et Meilleur Scénario, et les bouleversants Richard Bohringer et Anémone remportent respectivement les statuettes du Meilleur Acteur et de la Meilleure Actrice. Le film bat toujours des records d’audience lors de ses rediffusions sur le petit écran. Dans Après la guerre, il relate, en Haute-Provence durant la libération, l’amitié de deux enfants en fugue interprétés par ses fils Antoine et Julien Hubert, avec un soldat allemand déserteur joué par Richard Bohringer, comédien qu’il retrouve pour La Reine blanche, aux côtés de Catherine Deneuve, Bernard Giraudeau, Isabelle Carré et Jean Carmet. Après la réalisation d’un court métrage pour le film collectif intitulé Contre l’oubli pour Amnesty International, Jean-Loup Hubert confie à son fils Antoine le rôle principal d’À cause d’elle face à Olivia Munoz, entourés de Jean-François Stévenin et Ludmila Mikael, Thérèse Liotard, Patrick Catalifo, Romane Bohringer et deux autres de ses enfants : Julien et Pauline. Il se plonge ensuite dans les affres de la Première Guerre mondiale avec Marthe, interprété par Clotilde Courau, Guillaume Depardieu, Bernard Giraudeau et Thérèse Liotard sans oublier Gérard Jugnot nommé pour le César du Meilleur Acteur dans un Second Rôle. Il signe ensuite cinq courts métrages pour les talents Cannes Adami, dont La Cérémonie des César, Duel, Émotion et Pulpeuse Fiction. Il évoque dans 3 petites filles le parcours de trois adolescentes dont l’une d’elles, interprétée par Sabrina Ouazani, fuit un mariage forcé avant d’être recueillies par un couple bienveillant, campé par Gérard Jugnot et Adriana Karembeu. Dans le cadre de la série Les Cinéastes s’engagent pour l’environnement diffusée sur Arte, Jean-Loup Hubert a réalisé la fiction courte Avec de l’amour, avec Daniel Duval, Olivier Sitruk, Alexandra London et les enfants Mila Flores et Basile Hubert. Cinéaste populaire au sens noble du terme, il développe actuellement de nouveaux longs métrages.

Métier : Comédien – Metteur en Scène

Antoine Gouy sort diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique après avoir débuté sur les planches dès l’âge de 13 ans. Il poursuit sa carrière au Théâtre en jouant notamment sous la direction de Julie Brochen dans La Périchole de Jacques Offenbach au Festival International d’Art Lyrique, Paroles d’acteurs – Derniers remords avant l’oubli de Jean-Luc Lagarce, et La Cagnotte d’Eugène Labiche au Théâtre National de Strasbourg. Puis Jacques Osinski le met en scène dans Le Conte d’hiver de William Shakespeare, pièce qu’il mettra lui-même en scène dans sa propre version en 2013. Au cinéma, c’est Mathieu Amalric qui le repère et lui confie le premier rôle de Deux Cages sans oiseau, son court métrage des Talents Cannes Adami. Il lui propose ensuite un rôle dans Tournée, Prix de la Mise en Scène au Festival de Cannes. Débute alors une succession de films : Le Plaisir de chanter d’Ilan Duran Cohen, La Crème de la crème de Kim Chapiron, ou L’Enquête de Vincent Garenq pour ne citer qu’eux. En 2015, il interprète le rôle principal dans la comédie de Paul Lefèvre A Love You, qui remporte le Prix Spécial du Jury au Festival de L’Alpe d’Huez. Il enchaîne depuis les tournages dans des genres très différents, tutoyant aussi bien la comédie que les drames les plus sombres : Rupture pour tous d’Éric Capitaine, ou Gaz de France de Benoit Forgeard, dans le lequel il interprète Chris le communicant excentrique et raté, mais aussi Je ne suis pas un salaud d’Emmanuel Finkiel, Les Enfants de la chance de Malik Chibane, et Demain tout commence d’Hugo Gélin avec Omar Sy. Hélène Angel lui propose le rôle de Bruno dans Primaire avec Sara Forestier et Audrey Dana celui d’Anton dans Si j’étais un homme, mais dernièrement c’est dans Monsieur & Madame Adelman de Nicolas Bedos que vous avez pu le voir jouer aux côtés de Doria Tillier. Parallèlement à sa carrière au cinéma, c’est à la télévision dans des séries d’auteur – Bref., HeroCorp, FranceKbek…-, qu’il donne libre court à son imagination en composant des personnages éclectiques comme Chuck, l’espion pervers et survolté dans Lazy Company, Miss Daisy, la patronne du saloon de Templeton, Lechiot et Gomez, les comptables obséquieux d’Au Service de la France ou encore son propre rôle dans Casting(s), l’autofiction de Pierre Niney et Ali Marhyar, dans laquelle il prend aussi plaisir à écrire et chanter, son autre passion. Vous le retrouverez bientôt à l’affiche de Bienvenue au Gondwana de Mamane dans lequel il interprète Julien le héros du film.

Métier : Comédienne – Auteur – Scénariste

Saïda Jawad fait ses classes au Conservatoire de Roubaix sous la direction de Jean Louis Bertsch. En parallèle elle suit au lycée Pasteur à Lille la filière A4 sous la férule de Dominique Sarrazin, Felix Verhaverbeke, entre autres. Elle  débute au théâtre dans La Colonie de Marivaux et L’École de la médisance de Sheridan. Elle est ensuite dirigée par Stéphane Verrue dans Amours, soupçons et pataques et Les Pélerins de La mecque, puis Jean-Maurice Boudeulle dans Pour quat’sous, c’est le paradis et l’Antigone de Sophocle. C’est au tour de Françoise Longeard de la mettre en scène dans Les Femmes algériennes et l’Antigone de Jean Anouilh. En Avignon, au Splendid et en tournée, elle joue le spectacle autobiographique Monsieur Accordéon sous la houlette de Jacques Décombe. Au cinéma, elle trouve ses premiers rôles dans Les Casablancais d’Abdelkader Lagtaâ et Chemin de traverse de Malika Tenfiche, avant d’être filmée par Jean-Pierre Améris dans C’est la vie. À l’affiche de 17, rue Bleue de Chad Chenouga et Kusskuss de Sören Senn, elle rejoint la distribution de Musée haut, musée bas de Jean-Michel Ribes et Rose et Noir de Gérard Jugnot. Elle figure au générique de Tous les soleils de Philippe Claudel et prête ses traits à Rachida Dati dans La Conquête de Xavier Durringer. Sur le petit écran, elle participe à plusieurs séries dont Avocats et associés, Boulevard du Palais, La Crim’, Duelle, Le Juge est une femme, Diane, femme flic, Fargas, L’Internat, Falco, Disparue… Elle interprète le personnage d’Ouria dans Ali Baba et les 40 voleurs de Pierre Aknine, diffusé sur TF1 et tourne avec Laurence Katrian, Pascal Chaumeil, Vincent Monnet, Joyce Bunuel, Gérard Marx, Patrick Malakian, François Luciani, Charlotte Brandström, Bruno Chiche, entre autre, sans oublier Yamina Benguigui dans Aïcha, job à tout prix. Saïda Jawad développe divers projets pour le cinéma et la télévision. Elle est notamment la scénariste et l’interprète principale de Tout est bon dans le cochon réalisé par David Delrieux, récompensé au Festival du Film de Télévision de Luchon et nommé aux Globes de Cristal. Elle est également la scénariste et l’interprète principale de Super Lola réalisé par Régis Musset, avec Chantal Ladesou, qu’elle co-produit avec Dominique Besnehard. Elle travaille actuellement sur son premier long métrage Albert, une comédie sociale traitant de l’illettrisme et d’analphabétisme qu’elle tournera dans le Nord.

Métier : Ingénieur du son – Mixeur

Claude Villand exerce la profession de mixeur depuis cinq décennies. Personnage clé de la chaîne de postproduction d’un film, il est chargé d’apporter la touche créative finale en mélangeant, harmonisant et équilibrant les diverses pistes sonores. Son talent et son savoir-faire sont plébiscités par les plus grands au sein du cinéma français et international. Il fait ses armes auprès de Marcel Camus sur Le Mur de l’Atlantique et Luis Buñuel sur Le Charme discret de la bourgeoisie. Il débute ensuite avec Pascal Thomas pour Les Zozos, puis collabore avec François Leterrier pour Projection privée et Jean-Charles Tacchella pour Cousin, cousine. Patrice Chéreau fait appel à lui pour La Chair de l’orchidée, puis Judith Therpauve. Duelle de Jacques Rivette marque la première des trois collaborations avec le cinéaste, qu’il retrouve à l’occasion de Merry Go Round et Hurlevent. C’est ensuite au tour de Claude Zidi de le solliciter pour L’Aile et la cuisse et La Zizanie, Pierre Granier-Deferre pour Une femme à sa fenêtre et Une étrange affaire, Claude Goretta pour La Dentellière et La Provinciale sans oublier Yves Robert pour Nous irons tous au paradis, Le Jumeau, La Gloire de mon père et Le Château de ma mère. Après Sale rêveur de Jean-Marie Périer, il travaille avec Alain Cavalier pour Martin et Léa et Un étrange voyage, Alain Jessua pour Les Chiens, En toute innocence et Les Couleurs du diable. Claude Pinoteau le convie quant à lui pour L’Homme en colère, La Boum 1 & 2 et La Septième cible. Il ajoute à sa filmographie Messidor d’Alain Tanner, La Drôlesse puis Comédie ! signés Jacques Doillon, Les Bronzés font du ski de Patrice Leconte, C’est encore loin l’Amérique ? de Roger Coggio et enchaîne deux films avec Bertrand Tavernier : La Mort en direct et Une semaine de vacances. Avec La Banquière, Claude Villand débute avec Francis Girod une fidèle collaboration qui se poursuit avec Le Grand frère, Le Bon plaisir, Descente aux enfers, L’Enfance de l’art, Lacenaire, Délit mineur, Terminale et Mauvais genres. Alternant les genres avec le même professionnalisme, il apporte ses compétences à Diva de Jean-Jacques Beineix, les comédies On n’est pas des anges, elles non plus et Le Cadeau de Michel Lang, puis Missing de Costa Gavras, réalisateur qu’il retrouve pour Hanna K., La Main droite du diable et La Petite apocalypse. En 1983, ses pairs lui décernent le César 1983 du Meilleur Son pour La Passante du sans-souci de Jacques Rouffio. Après Hécate de Daniel Schmid, Que les gros salaires lèvent le doigt ! de Denys Granier-Deferre et Le Quart d’heure américain auquel le convie Philippe Galland, il rejoint Franco Zeffirelli pour La Traviata qui lui vaut le British Academy Film Award 1984 du Meilleur Son. Il fait ensuite deux Belmondo : Le Marginal de Jacques Deray et Joyeuses Pâques de Georges Lautner. Dans l’intervalle, il travaille sur Gwendoline de Just Jaeckin, Femmes de personne de Christopher Frank, il retrouve Christian Gion pour J’ai rencontré le Père Nöel après Le Gagnant et Le Bourreau des cœurs et passe Un dimanche à la campagne  pour Bertrand Tavernier. Fort Saganne d’Alain Corneau et Souvenirs, souvenirs d’Ariel Zeitoun lui permettent d’être nommé deux fois pour le César 1985 du Meilleur Son. Après Le Thé au harem d’Archimède de Mehdi Charef, il travaille à l’étranger avec Chris Marker pour A.K., et deux grands cinéastes japonais, Akira Kurosawa pour Ran et Nagisa Oshima pour Max mon amour, ainsi que Ruy Guerra pour Opéra do Manlendro. La Paltoquet est son premier film avec Michel Deville, suivi de La Lectrice et Nuit d’été en ville ; Autour de minuit son quatrième avec Bertrand Tavernier grâce auquel il reçoit un second César du Meilleur Son en 1987. La même année, il se rend au Terminus de Pierre-William Glenn, constate pour Laurent Heynemann que Les Mois d’avril sont meurtriers, passe avec Alexandre Arcady un Dernier été à Tanger, tourne avec Élie Chouraqui pour Man on Fire, retrouve Jacques Doillon pour Comédie ! et remporte en 1988 son troisième César du Meilleur Son pour Au revoir les enfants de Louis Malle. L’année suivante, sa deuxième collaboration avec Jean-Jacques Annaud sur L’Ours, après Coup de tête, lui valent une nouvelle nomination dans cette catégorie. En 1990, il est cité pour la quatrième fois grâce à Bunker Palace Hôtel d’Enki Bilal. Entretemps, il prend Trois place pour le 26 pour Jacques Demy, part Bille en tête pour Carlo Conti et fait Moitié-moitié pour Paul Boujenah. Avec Astérix et le coup du menhir de Philippe Grimond, il s’essaie au cinéma d’animation avant de participer à La Révolution Française filmée par Robert Enrico et d’ajouter Mister Frost de Philippe Setbon, La Discrète de Christian Vincent et J’embrasse pas d’André Téchiné à son prestigieux palmarès. Les années 1990 sont notamment marquées par L’Opération corned-beef, Les Visiteurs 1 & 2 et Les Anges gardiens de Jean-Marie Poiré, Une vie indépendante de Vitali Kanevsky, La Soif de l’or et Fantôme avec chauffeur de Gérard Oury, À cause d’elle de Jean-Loup Hubert, Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes de Jean-Jacques Zilbermann, La Vengeance d’une blonde de Jeannot Szwarc, Cantique de la racaille de Vincent Ravalec et une succession de films avec Claude Chabrol : La Cérémonie, Rien ne va plus, Au cœur du mensonge et Merci pour le chocolat. Il sert aussi l’univers singulier d’Otar Iiosseliani pour Adieu, plancher des vaches ! puis Lundi matin et fait Monsieur Batignole et Boudu réalisés par Gérard Jugnot. Son parcours est d’ailleurs jalonné de nombreux films d’acteurs réalisateurs, dont Lumière de Jeanne Moreau, Je suis timide mais je me soigne de Pierre Richard, Le Maître-nageur de Jean-Louis Trintignant, Tête à claques de Francis Perrin, Marche à l’ombre de Michel Blanc, Sac de nœuds de Josiane Balasko, La Rumba de Roger Hanin, Le Zèbre de Jean Poiret, L’Honneur de la tribu et Beur blanc rouge de Mahmoud Zemmouri, Delphine 1, Yvan 0 de Dominique Farrugia, Amour et confusions de Patrick Braoudé, Ça reste entre nous de Martin Lamotte, Lovers de Jean-Marc Barr et Le Roman de Lulu de Pierre-Olivier Scotto. C’est avec Mon petit doigt m’a dit, L’Heure zéro et Le Crime est notre affaire de Pascal Thomas qu’il clôt sa carrière magistrale et devient Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2009.

Métier : Comédienne

Formée à  l’École Claude Mathieu à Paris, Amélie Etasse y apprend l’esprit de troupe. Elle y rencontre aussi ses premiers partenaires de scène et sillonne la France pendant plusieurs années avec ses deux compagnies « La Comédie Framboise » et « Le Temps est incertain mais on joue quand même ». Avide de nouveautés et d’indépendance, elle travaille seule. Elle apprend le chant auprès de Carine Robert et intègre la troupe d’improvisation « Les Colocataires ». Par ailleurs, elle écrit et poursuit la danse. Persuadée qu’un artiste heureux est un artiste complet, elle aime aller de projet en projet et ne fermer aucune porte. On la retrouve sur les planches dans Tango de Sławomir Mroźek, Les Colocataires, puis au Petit Saint-Martin sous la houlette de Marianne Groves dans la comédie burlesque anglo-saxonne Doris Darling, pour laquelle elle reçoit le Prix Mague d’Interprétation dans le rôle de Peggy, et au Théâtre du Temple dans Bonjour ivresse de Franck Le Hen. Elle joue aussi les blondes décalées dans les publicités Leclerc, une amoureuse candide dans la comédie musicale Jeux de mots laids pour gens bêtes et Redis le me d’après Bourvil et Fernandel. Meilleure amie espiègle à la jupe trop courte dans la série Ma meuf d’Édouard Pluvieux ou encore assistante au bord de la crise de nerfs dans Dix pour cent  de Cédric Klapisch, elle rejoint ensuite Scènes de ménages dans le rôle de Camille. L’année 2015 marque un tournant puisqu’elle assume son désir d’écrire et lance sa propre web série, La Loove, avec la complicité de Clément Vallos à l’écriture et la réalisation. Ce programme court, qui donne des conseils amoureux aux loosers de l’amour, produit et soutenu par France Télévisions, est visible depuis septembre 2015 sur Studio 4 (la plateforme web de France 4). Son travail de longue haleine sur ce projet lui vaut, en octobre 2015, le Prix du Jury au Swiss Web Festival. La saison 2 démarre le 19 octobre 2016, toujours sur Studio 4. L’Art du bien être dans ton cœur et partout ailleurs, livre humoristique  écrit en compagnie de son comparse Clément Vallos édité chez Jungle, est l’adaptation littéraire de La Loove. Il a été publié en octobre 2016. Sollicitée par Amelle Chabi pour son long métrage Amour sur place ou à emporter, Amélie Etasse apparaît dans plusieurs courts, dont Le Petit cheval de Troie de Sébastien Theot, Le Bisou de Julien Ratel, À dimanche prochain de Laurelie Chennier Moreau avec Fanny Cottençon et Speed Dating qui vient de remporter le Prix du Court Métrage OCS au Festival de l’Alpe d’Huez.

Métier : …

Présidente du jury Courts Métrages

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