Métier : Philosophe – Auteur – Chroniqueur – Journaliste – Réalisateur

Président du Jury Documentaires

Après les classes préparatoires du Lycée Louis-Le-Grand, Bernard-Henri Lévy entre à l’École Normale Supérieure où il a pour professeurs Louis Althusser et Jacques Derrida. Reçu huitième à l’agrégation de philosophie en 1971, il collabore aux revues Combat et Les Temps modernes et plus récemment comme éditorialiste au Point, Corriere della Sera et El País, en plus d’articles réguliers pour The New York Times, Huffington Post, Daily Beast, Haaretz, Aftenposten, Espressen et New Republic. Conseiller littéraire au sein des éditions Grasset, il est à l’initiative de nombreuses collections louées pour leur qualité. Polémiste virtuose, essayiste prolifique et analyste acéré de l’actualité brûlante depuis cinq décennies, il devient le chef de file des «Nouveaux Philosophes», apparus dans les années 1970. Marqué par mai 1968, il publie La Barbarie à visage humain dans lequel il livre une étude critique du totalitarisme. Parrainé par Roland Barthes et Philippe Sollers, l’ouvrage est vendu dans le monde entier et traduit dans plusieurs langues. Il est suivi du Testament de Dieu, réponse au nihilisme et au désenchantement de l’ère contemporaine. Bernard-Henri Lévy est à nouveau salué grâce à la série des Questions de principe qui rassemble notes, articles, enquêtes et réflexions, mais aussi Éloge des intellectuels, La Pureté dangereuse, Comédie, Le Siècle de Sartre, Réflexion sur l’Histoire, le Mal et la fin de l’Histoire et La Guerre sans l’aimer. Éloigné de la gauche radicale dont il rejette les dérives dans L’Idéologie française et Ce grand cadavre à la renverse, il propose de repenser existentialisme et engagement intellectuel dans le contexte trouble de la fin du XX^ème siècle. Influencé par ses lectures de Baruch Spinoza, Friedrich Hegel, Edmund Husserl, Jean-Paul Sartre, Louis Althusser, Emmanuel Levinas et Jacques Lacan, il rapproche métaphysique et politique, tout en remettant au centre la question du Bien et du Mal. Présent sur le théâtre des guerres internationales depuis plus de vingt ans à l’instar de l’ex-Yougoslavie, le Rwanda, le Darfour et la Libye, il dénonce avec virulence l’inaction de l’Occident. Dans Qui a tué Daniel Pearl ?, il livre une enquête sur l’exécution filmée du journaliste américain Daniel Pearl au Pakistan en 2001. American Vertigo, qui donne naissance à un documentaire homonyme, se conçoit comme une peinture exhaustive de la démocratie américaine dans l’esprit d’Alexis de Tocqueville. Il édite sa correspondance avec Michel Houellebecq dans Ennemis intimes et élabore, à travers L’Esprit du judaïsme, une nouvelle Histoire du judaïsme et de son apport à l’Humanité. Co-fondateur avec Benny Lévy de l’Institut d’Études Levinassiennes, il est également le créateur de la revue La Règle du jeu et de son site Internet auxquels collaborent de grands noms de la scène intellectuelle et artistique. Docteur Honoris Causa des Universités de Jérusalem et Tel Aviv, il signe, comme romancier, Le Diable en tête, lauréat du Prix Médicis, et Les Derniers jours de Charles Baudelaire, récompensé par le Prix Interallié. Il est par ailleurs l’auteur des pièces Le Jugement dernier et Hôtel Europe, interprétée par Jacques Weber au Théâtre de l’Atelier. Commissaire de l’exposition Les Aventures de la vérité à la Fondation Maeght, qui reconsidère l’opposition entre texte et image, il est Président du Conseil de Surveillance d’Arte France depuis 1993. Le carnage de Sarajevo le décide à réaliser Bosna ! au côté d’Alain Ferrari, documentaire co-écrit par Gilles Hertzog et produit par Les Films du lendemain. Dans Le Jour et la nuit, son premier long métrage de fiction écrit en compagnie de Jean-Paul Enthoven et sélectionné à Berlin, il réunit Alain Delon, Arielle Dombasle et Lauren Bacall. Avec Le Serment de Tobrouk, présenté au 65^ème Festival de Cannes, il offre sa vision de la guerre civile libyenne et revient sur son soutien à la lutte armée contre le Colonel Kadhafi.  Récemment, il est à nouveau ovationné sur la Croisette grâce à Peshmerga qui évoque les lignes de front entre les combattants kurdes et les troupes de Daech dans les secteurs de Kirkouk, de Mossoul et du Sinjar. Tourné comme un reportage de guerre, avec ses scènes tragiques, ses images bougées, ses rafales qui claquent, les blessés qu’on évacue, les morts, La Bataille de Mossoul est le deuxième opus de BHL consacré aux Kurdes irakiens dans leur combat contre l’état islamique : l’œuvre personnelle aux images magnifiques d’un auteur engagé, ode épique portée par la voix off de l’écrivain philosophe et dédiée à la cause qu’il s’est choisie. En tant qu’interprète, il est remarqué dans son propre rôle dans Partir, revenir de Claude Lelouch ainsi que le téléfilm Aurélien de Michel Favart, d’après Louis Aragon, le court métrage Democrazy de Francesco Vezzoli et la série L’Invité. Comme producteur, il participe au documentaire Serbie, année zéro de Goran Markovic et aux fictions Terre et cendres du cinéaste et romancier franco-afghan Atiq Rahimi et Ma Mère de Christophe Honoré, adapté de Georges Bataille.

Métier : Comédienne

Native de Marrakech, Loubna Abidar débute par de brèves apparitions à la télévision et dans des films commerciaux marocains à l’instar de Kobi Koli. Elle joue également une pièce de théâtre pour 600 DH. Le long métrage Lahmla marque un premier tournant dans sa carrière mais la comédienne, harcelée par le réalisateur Saïd Naciri, dépose plainte contre lui. Elle est à l’origine d’une première controverse lorsqu’elle dénonce publiquement le harcèlement sexuel dont font l’objet les femmes au sein de l’industrie audiovisuelle marocaine. En 2015, elle connaît la consécration internationale grâce à son premier grand rôle dans le drame Much Loved de Nabil Ayouch, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Son interprétation de Noha, prostituée marrakchie à la fois enjouée et battante, lui vaut les éloges de la critique, du public et du métier. Elle se voit décerner le Bayard du Festival de Namur et le Valois du Festival d’Angoulême de la Meilleure Comédienne ainsi que le Trophée Francophone de la Meilleure Interprète. Elle reçoit ensuite une nomination au César de la Meilleure Actrice. Ce succès est néanmoins entaché suite à l’interdiction du film au Maroc où il est vilipendé dans les milieux islamistes. Victime d’une violente agression à Casablanca et contrainte de vivre cachée suite à de nombreuses menaces de mort, Loubna Abidar trouve refuge en France mais supporte activement le mouvement pour les droits de la femme, en particulier dans son pays natal et les pays arabes. Elle participe entre autres à l’association nogyophobie.org. En 2016, elle publie chez Stock La Dangereuse, coécrit avec Marion Van Renterghem. L’ouvrage revient sur son parcours de vie : des violences qu’elle a subies enfant à ses deux mariages, en passant par son installation au Brésil, la naissance de sa fille, le succès de Much Loved, sa fuite à Paris et sa lutte contre l’intégrisme. En 2017, elle sera à l’affiche de Des bails de rêve, réalisé par Antoine Desrosières.

Métier : Directeur de la photographie

Michel Benjamin débute comme assistant opérateur puis cadreur à l’occasion de Comme un poisson hors de l’eau d’Hervé Hadmar. Directeur de la photographie sur de nombreux courts métrages, dont Amour néanmoins et Bout d’essai réalisés par Frédéric Darie, Tu m’excuseras, mignonne de Pierre-Yves Touzot, Le Voisin Éric de Niels Tavernier et Mes plus beaux souvenirs d’Isabelle Doval, il se dote d’une riche expérience à la télévision mais aussi dans la publicité, le vidéoclip et la captation de spectacles. Maître de la lumière de formats courts tels que la série culte Kaamelott ou encore Off Prime, programme humoristique autour de Virginie Efira, il travaille également sur de nombreux téléfilms – Les Rencontres de Joëlle, L’Enfant éternel, Justice pour tous et Demain nous appartient – et deux docufictions – L’Affaire Pierre Chanal et H.B. Human Bomb – signés Patrick Poubel ou encore plusieurs films pour le petit écran tournés pas Thierry Binisti : Drôles de clowns, Les Amants du bagne, Allons petits enfants, Mes chers parents, Monsieur Molina et Marthe Richard. Pour le grand écran, il signe l’image spectaculaire des documentaires animaliers et écologiques Le Peuple migrateur, Océans et Les Saisons de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud et Home de Yann-Arthus Bertrand. Son travail sur Le Peuple migrateur est distingué du Prix de la Meilleure Photographie, décerné par la Boston Society of Film Critics. Récemment il collabore avec le réalisateur russe Aleksandr Melnik sur le film d’aventure Territoriya. Michel Benjamin a également participé à Voyageurs du ciel et de la mer, film en IMAX pour le Futuroscope qui a été projeté pendant près de 10 ans et des projections sur mur d’eau (aquascan) tournées en 35 et gonflées en 70 millimètres présentées dans plusieurs parcs d’attractions à travers le monde dont Sea Word, Le Puy du Fou et Le Futuroscope.

Métier : Productrice

Après des études de gestion, Catherine Dussart débute dans le cinéma comme attachée de presse. À la tête des Productions Dussart et CDP, elle finance par la suite des fictions et des documentaires, des cinéastes confirmés ou débutants. En 1993, elle produit Je m’appelle Victor de Guy Jacques avec Jeanne Moreau auquel succèdent Une affaire de goût de Bernard Rapp, cinq fois nommé aux César, et trois films de Pavel Lounguine : La Noce, Prix d’Interprétation à Cannes pour l’ensemble des acteurs, Un nouveau Russe et Familles à vendre. Elle accompagne Shōhei Imamura sur Kanzō-sensei et De l’eau tiède sur un pont rouge, tous deux sélectionnés en compétition sur la Croisette mais aussi sur un segment de l’œuvre collective 11’09″01 – September 11. Elle travaille avec Jean-Pierre Denis sur La Petite Chartreuse, Jocelyne Saab sur Dunia et Joël Farges sur Serko et devient, à partir des Artistes du théâtre brûlé, la productrice attitrée de Rithy Panh avec Le Papier ne peut pas envelopper la braise, FIPA d’Or à Biarritz et European Film Award du Meilleur Documentaire, Un barrage contre le Pacifique d’après Marguerite Duras, avec Isabelle Huppert et Gaspard Ulliel, Gibier d’élevage, adapté du Prix Nobel de Littérature Kenzaburō Ōe, Duch, le maître des forges de l’enfer, nommé au César du Meilleur Documentaire, L’Image manquante, Prix Un Certain Regard à Cannes et nommé à l’Oscar du Meilleur Film Étranger ainsi qu’aux César, La France est notre patrie et Exil. Elle produit également la réalisatrice turque Yesim Ustaoğlu, la Franco-Marocaine Leila Kilani, le Népalais Min Bahadur Bham et l’Indien Gurvinder Singh. Elle finance par ailleurs deux films d’Alain Mazars dont le documentaire Une histoire birmane et deux longs métrages de l’illustre Peter Greenaway : Goltzius et la Compagnie du Pélican et Walking to Paris, en postproduction. Elle compte également à son prestigieux palmarès Guatemala de Claudio Zulian, En cette terre repose les miens de Reine Mitri, 9 doigts de F.J. Ossang et Évangile de Pipo Delbono, sélectionné à Venise. Pour la télévision, elle participe aux collections Empreintes et Docs interdits. Membre du Club des Producteurs Européens, Catherine Dussart est consultante pour les Ateliers du Cinéma Européen et fut membre du Conseil d’Administration de l’Académie Franco-Russe du Cinéma, de la Commission d’Aide aux Cinémas du Monde du CNC, de la Commission d’Avance sur Recettes durant deux ans puis Vice-présidente pour l’année 2004 et enfin membre de la Commission d’Aide à la Distribution.

Métier : Réalisateur – Scénariste – Producteur

Après des études littéraires et musicales, Pierre Filmon, à vingt-deux ans, traverse la Russie en empruntant le Transsibérien. Grâce à l’Académie de Cinéma de Pékin, il filme avec une caméra seize millimètres son voyage en Chine. Les images qu’il ramène en Europe donnent naissance à son premier court métrage de fiction, Bleus de Chine. Suivent Les Épousailles d’après Anton Tchekhov et Le Silence, d’abord interprété par Rüdiger Vogler. Ces trois réalisations sont sélectionnées dans une cinquantaine de Festivals en France et à l’international et remportent de nombreux prix avant de sortir en salles en 2004. Après une formation à l’écriture de scénario à la Fémis et parallèlement à son activité de projectionniste au cinéma parisien Le Grand Action, Pierre Filmon développe de nouveaux projets de documentaires et de fictions. Il a la chance de travailler à un scénario de fiction aux côtés de Budd Schulberg (récompensé par l’Oscar du Meilleur Scénario en 1955 pour Sur les quais d’Elia Kazan). Papa est mort, le premier court métrage documentaire de Pierre Filmon, est présenté aux Festivals de Clermont-Ferrand et de Pantin en 2015. En novembre 2016, sort au cinéma en France et en Hongrie son premier long métrage documentaire co-produit par TCM Cinéma, Close Encounters with Vilmos Zsigmond, portrait du légendaire directeur de la photographie hongrois Vilmos Zsigmond qui a notamment travaillé avec Robert Altman, Steven Spielberg, Woody Allen, Brian De Palma, Michael Cimino et Martin Scorsese. En plus du riche témoignage de ce magicien de la lumière et d’extraits de ses films, le documentaire offre une série d’entretiens avec plusieurs personnalités du cinéma parmi lesquelles John Boorman, Jerry Schatzberg, Peter Fonda, Vittorio Storaro, John Travolta et Isabelle Huppert. En Sélection officielle au 69^ème Festival de Cannes à Cannes Classics et en compétition pour la Caméra d’Or et l’Œil d’Or, son film est aussi projeté aux Festivals de Munich, La Rochelle, Deauville, Miskolc, Gand, Amiens, Quezon City, Goa, à Camerimage, à la Cinémathèque Française et à l’Institut Lumière. Il reçoit d’excellentes critiques dans la presse française et internationale. En 2017, Pierre Filmon dirigera Mélanie Doutey, Jonathan Zaccaï et Jean-François Stévenin dans Long Time No See, son premier long métrage de fiction produit par Paprika Films et distribué par Sophie Dulac Distribution. Membre de la Cinémathèque Française depuis 2007, il sera membre du Jury du tout premier «Vilmos Zsigmond Film Festival» à Széged, en Hongrie, en mai prochain.

Métier : Comédienne, Auteur et Interprète

Elsa Lunghini fait ses premiers pas au cinéma à sept ans sous la direction de Claude Miller dans Garde à vue. À l’affiche de Rouge Baiser de Véra Belmont et Où que tu sois d’Alain Bergala, elle incarne également la fille de Christophe Malavoy dans La Femme de ma vie de Régis Wargnier dont elle interprète la chanson phare : T’en va pas. Triomphe planétaire, le titre reste huit semaines en tête des ventes en France et lui permet de devenir la plus jeune artiste classée Numéro 1 au Top 50. Son premier album, intitulé Elsa, s’écoule à huit cent mille exemplaires. Son travail lui vaut une nomination aux Victoires de la Musique dans la catégorie Révélation Féminine de l’Année. Son deuxième disque, Rien que pour ça…, est certifié Disque de Platine et lui donne l’occasion de devenir la plus jeune interprète à se produire comme tête d’affiche à l’Olympia. Elle est par ailleurs nommée aux Victoires de la Musique dans la catégorie Meilleure Artiste Interprète Féminine. En parallèle, elle revient sur grand écran en compagnie d’Alain Delon et Fabrice Lucchini dans Le Retour de Casanova d’Édouard Niermans, présenté en compétition à Cannes. Son troisième album, Douce violence, propose des ballades mélancoliques et des chansons à la fois insolentes et sombres. Elle signe la totalité des textes de son quatrième disque, Chaque jour est un long chemin, et reçoit un Disque d’Or pour la compilation Elsa, l’essentiel 1986-1993. Pour la réalisation de son cinquième album studio, De lave et de sève, elle s’entoure de Benjamin Biolay, Keren Ann, Hubert Mounier et Étienne Daho, puis entame une série de concerts à l’Européen dont la captation donne naissance à Connexion Live qui célèbre ses vingt ans de carrière. Pour Elsa Lunghini, son sixième opus, elle collabore, avec Emmanuel Da Silva, Dominique A et Nigel Clark. Comme actrice, elle est récompensée à Mulhouse et Saint Andrews pour le court métrage Le Portail de Liam Engle et tient le rôle principal féminin dans Pauvre Richard de Malik Chibane. À la télévision, elle tient le rôle principal des téléfilms La Mort est rousse de Christian Faure, Trois Jours en juin de Philippe Venault, Où es-tu ? de Miguel Courtois, adapté du best-seller de Marc Lévy, Aveugle, mais pas trop de Charlotte Brandström et Les Nuits d’Alice de Williams Crépin. Elle joue également dans la minisérie La Maison des Rocheville avant de rejoindre récemment la saison 4 de Cherif, diffusée sur France 2. Elle est également aux côtés d’Olivier Marchal et Michaël Youn dans Mon frère bien aimé de Denis Malleval et tiendra prochainement le rôle principal de Parole contre parole de Didier Bivel.

Métier : Réalisateur et Scénariste

Autodidacte, Pascal Plisson s’initie à l’audiovisuel au gré de ses voyages et rencontres.  Il tourne des reportages sportifs pour plusieurs chaînes américaines mais aussi européennes et filme par ailleurs en seize millimètres des documentaires consacrés à des individus vivant dans des conditions extrêmes, à l’instar de Sibérie, terre de la soif, Les Routiers de l’extrême en Sibérie et Australie, 50° de solitude. Dans les années 1990, il arpente l’Afrique et travaille comme reporter anthropologique et animalier pour National Geographic, la BBC, Canal + et le groupe France Télévisions. Il signe notamment Conflits dans un arbre, Les Nettoyeurs de la savane, Quand les éléphants meurent, Salama, guépard solitaire et Fissi, vie et mort d’une hyène. Il travaille également sur son premier long métrage qui voit le jour en 2004, Massaï, les guerriers de la pluie, quête initiatique de dix jeunes guerriers à la recherche d’un lion mythique sur les plaines kenyanes. Il réalise ensuite un nouveau documentaire pour le petit écran, Les Mystères de Clipperton, qui suit une équipe de chercheurs français dans un massif corallien du Pacifique et co-écrit la comédie Safari d’Olivier Baroux. Il participe également à la série Vu du ciel de Yann-Arthus Bertrand. En 2013, il connaît un immense succès critique et public grâce à Sur le chemin de l’école, lauréat du César du Meilleur Documentaire. Plus d’un million de spectateurs va suivre l’itinéraire de quatre enfants en Inde, au Kenya, au Maroc et en Argentine sur les sentiers semés d’embûches qu’ils empruntent quotidiennement pour se rendre à l’école. Peu après, Pascal Plisson revient dans les salles obscures avec un nouvel opus consacré à l’éducation intitulé Le Grand Jour. Il y brosse le portrait de quatre adolescents du tiers-monde se préparant à un concours, un combat, un examen et une audition. Le cinéaste est ambassadeur de l’association Aide et Action grâce à laquelle il partage son expérience d’observateur et d’acteur du terrain en milieu scolaire. La constance de son engagement et son désir infaillible  d’explorer les thèmes de l’enfance, l’éducation et la disparité entre Nord et Sud ont valu à ses deux derniers films le soutien officiel de l’Unesco. Il développe actuellement la fiction Ivory, une aventure inspirée d’une histoire vraie.