Métier : Réalisateur

Président du jury Fictions

Après des études à l’IDHEC, Patrice Leconte collabore durant cinq années au journal Pilote en tant que scénariste et dessinateur et réalise des courts métrages remarqués comme Le Laboratoire de l’angoisse et La Famille heureuse. En 1976, sort son premier long métrage, Les Vécés étaient fermés de l’intérieur, co-écrit par Marcel Gotlib et interprété par Coluche et Jean Rochefort. Sa rencontre avec la troupe du Splendid l’amène à l’immense succès des Bronzés, satire culte de citadins en quête d’amour dont il signe deux suites qui triomphent au box-office : Les Bronzés font du ski et Les Bronzés 3 : amis pour la vie. Il retrouve Michel Blanc dans les comédies Viens chez moi, j’habite chez une copine, Ma femme s’appelle reviens et Circulez y a rien à voir, puis change de registre avec Les Spécialistes, film d’action avec le duo Bernard Giraudeau – Gérard Lanvin que plébiscitent les spectateurs. Dans Tandem, il réunit Gérard Jugnot et Jean Rochefort et réussit une incursion inattendue dans une veine intimiste. Il se plonge ensuite dans l’univers trouble de Georges Simenon avec Monsieur Hire où Michel Blanc assoit son talent d’acteur dramatique face à Sandrine Bonnaire. Sélectionné en Compétition sur la Croisette, le film obtient huit nominations aux César. Grâce au Mari de la coiffeuse, portrait tragicomique d’un homme inclassable campé par Jean Rochefort, il reçoit le Prix Louis-Delluc. Après les films collectifs Contre l’oubli et Lumière et compagnie, il tourne la fable grinçante Tango, adapte Patrick Modiano avec Le Parfum d’Yvonne et fait une déclaration d’amour aux comédiens dans Les Grands Ducs, emmené par Philippe Noiret, Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort. Projeté avec succès en Ouverture du 49^ème Festival de Cannes, Ridicule ressuscite le Versailles de Louis XVI et sa cruauté. Nommé au Golden Globe et à l’Oscar du Meilleur Film Étranger, il remporte le BAFTA dans la même catégorie et quatre César dont ceux du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur, récompenses pour lesquelles Patrice Leconte est nommé à cinq reprises au cours de sa carrière. Dans Une chance sur deux, il réunit les monstres sacrés Alain Delon et Jean-Paul Belmondo au côté de Vanessa Paradis, qu’il révèle sous un nouveau jour dans La Fille sur le pont. Ce conte onirique tourné en noir et blanc vaut à Daniel Auteuil le César du Meilleur Acteur. Le cinéaste part outre-Atlantique tourner La Veuve de Saint-Pierre avec Juliette Binoche, Daniel Auteuil et Emir Kusturica avant d’explorer les tourments d’êtres esseulés incarnés par Philippe Torreton et Charlotte Gainsbourg dans Félix et Lola, Patrick Timsit et Laetitia Casta dans Rue des plaisirs, Johnny Hallyday et Jean Rochefort dans L’Homme du train ou encore Sandrine Bonnaire et Fabrice Luchini dans Confidences trop intimes. Il opère un nouveau virage avec le documentaire Dogora – ouvrons les yeux et revient à la comédie à l’occasion de Mon meilleur ami avec Dany Boon et La Guerre des miss avec Benoît Poelvoorde. Après Voir la mer, il réalise Le Magasin des suicides, long métrage d’animation adapté de Jean Teulé  puis Une promesse d’après Stefan Zweig, film d’époque tourné en anglais. Récemment, il s’offre Une heure de tranquillité en compagnie de Carole Bouquet et Christian Clavier. Cinéaste éclectique et surprenant, admiré du public et de ses pairs, Patrice Leconte est le cadreur de tous ses films depuis Tandem, pour une totale proximité avec ses comédiens.

Au théâtre, il a mis en scène plusieurs pièces dont Ornifle ou Le Courant d’air de Jean Anouilh, Grosse Chaleur de Laurent Ruquier, l’adaptation de Confidences trop intimes, Héloïse de Patrick Cauvin, Correspondance de Groucho Marx, Je l’aimais d’Anna Gavalda et Ouh Ouh d’Isabelle Mergault. Il est l’auteur de trois romans parus chez Albin Michel : Les Femmes aux cheveux courts, Riva Bella et Le Garçon qui n’existait pas. Il a également publié un livre d’entretiens avec Hubert Prolongeau au ton provocateur, J’arrête le cinéma.

Métier : Comédienne

Mélanie Bernier commence à prendre des cours de théâtre très jeune, notamment à la ligue d’improvisation de Tours où elle passe son enfance. À 14 ans, elle décroche son premier casting et partage l’affiche avec Fabrice Lucchini, Nathalie Baye et Marie Gillain dans Barnie est ses petites contrariétés de Bruno Chiche. Elle tournera ensuite pour Marie France Pisier dans son film Comme un avion et pour Daniel Duval dans Le Temps des porte-plumes. La télévision lui offre ses premiers rôles dans des téléfilms tels que La Petite Fadette, Marie Besnard l’empoisonneuse avec Muriel Robin, L’Empire du tigre avec Bernard Giraudeau, ou encore Mademoiselle Drot de Christian Faure, ainsi que la série, Vénus et Apollon de Tonie Marshall, qu’elle retrouvera au cinéma pour son film Passe-passe, aux cotés à nouveau de Nathalie Baye ainsi que Edouard Baer. En 2005, elle sera le premier rôle féminin de Sa majesté Minor de Jean-Jacques Annaud aux côtés de José Garcia et Vincent Cassel. Dans la foulée elle tournera Mes stars et Moi de Laetitia Colombani, Modern Love de Stephane Kazandjian, Le Coach avec Jean-Paul Rouve et Richard Berry, La Délicatesse des Frères Foenkinos, Au bonheur des ogres de Nicolas Bary, L’Assaut de Julien Leclerc. L’année 2011 est une année riche pour Mélanie Bernier. Elle joue aux côtés de Romain Duris et Déborah Francois un rôle marquant dans Populaire ainsi que dans Gibraltar de Julien Leclerc. Mais surtout elle est aux côtés d’Alain Chabat, Max Boublil, Sandrine Kiberlain dans le film Les Gamins d’Anthony Marciano. Ce film connait un grand succès et lui permettra d’accéder à des premiers rôles. Elle partagera alors l’affiche avec Clovis Cornillac dans Un Peu, beaucoup, aveuglement, jouera dans Nos futurs de Rémi Bezançon. Mélanie Bernier a aussi foulé les planches de théâtre parisiennes. En 2008, au Théâtre de l’Atelier avec Héloise sous la direction de Patrice Leconte et en 2014 au Théâtre Montparnasse avec comme camarades de jeu Valérie Lemercier et Pascale Arbillot. Prochainement, elle sera au Théâtre de la Madeleine sous la direction de et avec Nicolas Briançon, dans une pièce de Sacha Guitry. Dernièrement nous avons pu la voir dans La Prunelle de mes yeux d’Axelle Ropert où elle tient le rôle principal. Vous la découvrirez prochainement dans Tout là-haut de Serge Hazanavicius ainsi que dans Simon et Théodore de Mickael Buch.

Métier : Comédienne

Lolita Chammah apparaît enfant dans Une affaire de femmes de Claude Chabrol et Malina de Werner Schroeter. Elle fréquente le Conservatoire du V^ème  Arrondissement de Paris et le Théâtre National de Strasbourg, et suit en parallèle les classes préparatoires du Lycée Victor Duruy et des études de philosophie. Elle interprète une adolescente mystique dans La Vie moderne de Laurence Ferreira Barbosa et une bachelière rebelle dans 18 ans après de Coline Serreau qui la met en scène au Théâtre de la Madeleine dans L’École des femmes de Molière. Elle joue dans Process de C.S. Leigh, L’Intrus de Claire Denis et La Vie privée de Zina Modiano avant de goûter à La Vie d’artiste de Marc Fitoussi. Elle dévoile les coulisses d’un planning familial dans Les Bureaux de Dieu de Claire Simon et rejoint La Femme invisible d’Agathe Teyssier. Elle retrouve Marc Fitoussi au côté d’Isabelle Huppert dans Copacabana et tourne en banlieue Memory Lane de Mikhaël Hers. Après le court métrage Mes copains, elle est à nouveau dirigée par Louis Garrel dans Petit tailleur. À l’affiche de Ma première fois de Marie-Castille Mention-Schaar, elle incarne une domestique dans Les Adieux à la reine de Benoît Jacquot et déguste Les Coquillettes de Sophie Letourneur qui lui offre le rôle-titre de Gaby Baby Doll en compagnie de Benjamin Biolay. Passagère mystérieuse dans Cherry Pie de Lorenz Merz, elle endosse le costume de Macha dans le dernier long métrage de René Féret Anton Tchekhov – 1890. On la verra prochainement dans L’Indomptée de Caroline Deruas-Garrel, Drôles d’oiseaux d’Élise Girard et Barrage de Laura Schroeder. Lolita Chammah a joué dans de nombreux courts métrages réalisés notamment par Jean-Luc Godard, Mia Hanson-Løve, Maryline Canto, Olivier Nicklaus, Mikael Buch, Mikhaël Hers et Samuel Doux. Elle a également écrit et mis en scène le court métrage À cause d’elles. Sur le petit écran, elle participe à Bankable de Mona Achache, L’Emprise de Claude-Michel Rome et Aurore de Laëtitia Masson. Au théâtre, elle sert les œuvres d’Oscar Wilde, Henry Becque, Jean Genet, Georges Courteline, Marylin Monroe ou encore Rainer Werner Fassbinder.

Métier : Directeur de la Photographie

Jean-Marie Dreujou débute sur les plateaux de cinéma comme assistant-opérateur. Après La Femme publique d’Andrzej Żuławski, il participe au tournage du Téléphone sonne toujours deux fois de Jean-Pierre Vergne et Scout toujours de Gérard Jugnot. Il est appelé comme chef opérateur par Anne Fontaine pour Augustin et Bernard Giraudeau pour Les Caprices d’un fleuve grâce auquel il est nommé au César de la Meilleure Photographie. Suivent Pondichéry, dernier comptoir des Indes de Bernard Favre, Marquise de Véra Belmont, Marthe de Jean-Loup Hubert et Cuisine américaine de Jean-Yves Pitoun. Demandé par Jean Becker pour Les Enfants du marais, il crée la somptueuse image en noir et blanc de La Fille sur le pont de Patrice Leconte qui lui vaut une seconde nomination aux César et ouvre une fructueuse collaboration avec le cinéaste, de Félix et Lola à Une heure de tranquillité, en passant par L’Homme du train, Les Bronzés 3 : Amis pour la vie, Dogora – ouvrons les yeux, Mon meilleur ami, La Guerre des miss et Voir la mer. Il retrouve Jean Becker sur les tournages d’Un crime au paradis, Effroyables jardins et Dialogue avec mon jardinier. Il travaille également aux côtés de Gabriel Aghion dans Le Libertin, Dai Sijie dans Balzac et la petite tailleuse chinoise et Claude Lelouch dans Le Courage d’aimer. Il est sollicité à quatre reprises par Jean-Jacques Annaud, pour Deux frères qui lui offre une troisième nomination aux César, Sa Majesté Minor, Or noir et Le Dernier Loup, tourné en 3D. Son travail sur ce dernier film lui vaut d’être sélectionné à la Camérimage et distingué au Festival de Macao. Jean-Marie Dreujou a aussi signé la lumière de nombreuses comédies comme La Maison du bonheur de Dany Boon, Disco de Fabien Onteniente, Mes stars et moi de Laetitia Colombani et Victor de Thomas Gilou, mais aussi de documentaires à l’instar de Made in Jamaica de Jérôme Laperrousaz et d’essais poétiques comme La Danza de la realidad d’Alejandro Jodorowsky. Récemment, il se met au service de Danièle Thompson pour les besoins de Cézanne et moi et Gabriel Le Bomin pour Nos patriotes, actuellement en postproduction. On lui doit aussi l’image de vidéoclips de Mylène Farmer, Alizée et Nathalie Cardone et de plusieurs spots publicitaires, téléfilms et courts métrages. En 2016, il participe au Jury de la Caméra d’Or au 69^ème Festival de Cannes.

Métier : Comédienne

Zoé Félix étudie deux années aux Beaux-Arts et suit des stages d’art dramatique chez Jean-Paul Denizon, Corinne Blue et Andreas Voutzinas. Elle fait des débuts remarqués au cinéma, aux côtés de Romain Duris, Clément Sibony et Benoît Magimel dans Déjà mort d’Olivier Dahan, pour lequel elle est récompensée d’un Prix d’Interprétation au Festival des Jeunes Comédiens de Béziers. Elle devient ensuite l’héroïne du téléfilm Vent de poussières de Renaud Bertrand et apparaît dans un épisode de la série Les Redoutables réalisé par Bernie Bonvoisin et de H, sous la direction d’Éric Lartigau. Courtisée par le court métrage, elle figure au générique de La Lune se couche d’Areski Ferhat, Sunday Morning Aspirin d’El Diablo, Granturismo de Denis Thybaud, Bois ta suze de Thibault Staib et Emmanuel Silvestre ou encore Bonjour Madame de César Vayssier. Après Pour l’amour du ciel de Philippe Azoulay, elle envoûte Michaël Youn dans le délirant La Beuze de Vincent Desagnat et Thomas Sorriaux et retrouve Romain Duris et Clément Sibony dans Osmose de Raphaël Fejtö. Elle incarne la compagne de Gérard Darmon dans la trilogie Le Cœur des hommes de Marc Esposito qui la dirige à nouveau dans Toute la beauté du monde. Atout charme de L’Incruste d’Alexandre Castagnetti et Corentin Julius, elle est invitée à L’Anniversaire de Diane Kurys. Elle interprète l’épouse dépressive de Kad Merad dans Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon, la comédie culte aux vingt millions d’entrées et devient en parallèle le nouveau visage de la série Clara Sheller, diffusée sur France 2. Membre d’une équipe humanitaire séquestrée dans le thriller Captifs de Yann Gozlan qui lui vaut le Prix de la Meilleure Actrice au ScreamFest de Los Angeles, elle s’offre un Grand Départ chez Nicolas Mercier et apparaît dans Studio illegale d’Umberto Carteni. À la télévision, elle participe à l’épisode Une si gentille serveuse de la série de Jean-Pierre Mocky Myster Mocky présente et à L’Homme à l’envers de Josée Dayan, issu de la Collection Fred Vargas. Elle est récemment remarquée dans Darwin 2, Nos chers voisins, What Ze Teuf, Les Kassos et Prof T., programmé sur TF1. Sur les planches, elle est dirigée par Francis Veber dans sa pièce Le Placard où elle donne la réplique à Élie Semoun et dernièrement par Isabelle Nanty au Théâtre Tristan Bernard dans la comédie Je vous écoute, écrite par Bénabar et Hector Cabello Reyes.

Métier : Réalisateur – Scénariste

Après des études d’anglais et d’histoire de l’art, Marc Fitoussi entre au Conservatoire Européen d’Écriture Audiovisuelle à Paris avant de s’initier à la mise en scène et la direction d’acteurs à l’université de Los Angeles. Il passe à la réalisation et tourne plusieurs documentaires et courts-métrages dont Bonbon au poivre qui lui vaut une nomination aux César. Avec La Vie d’artiste, il signe son premier long-métrage. Interprété par Sandrine Kiberlain, Bruno Podalydès et Émilie Dequenne, le film reçoit le Prix Michel d’Ornano à Deauville et révèle son style pertinent et doux-amer. Dans Copacabana, il dirige Isabelle Huppert et Lolita Chammah et explore une difficile relation mère-fille. Sélectionné à la Semaine de la Critique lors du 63^ème Festival de Cannes, le film connaît une jolie carrière en salles et l’impose parmi les jeunes cinéastes à suivre. Il confie à Sandrine Kiberlain le rôle-titre de la comédie policière Pauline détective et retrouve Isabelle Huppert, associée à Jean-Pierre Darroussin, dans La Ritournelle. Ce duo de cinéma inédit incarne un couple d’agriculteurs normands rongés par la routine que vient contrarier l’arrivée d’un jeune Parisien interprété par Pio Marmaï. Marc Fitoussi confirme alors l’acuité de son regard et son habileté à mêler gravité et fantaisie. Récemment, il décrit dans Maman a tort l’immersion d’une adolescente dans l’entreprise où travaille sa mère, à l’occasion du stage d’observation obligatoire de troisième. Cette semaine va lui faire découvrir le monde des adultes et leurs compromissions. Émilie Dequenne et la jeune Jeanne Jestin sont les protagonistes de cette nouvelle confrontation mère-fille qu’il dépeint avec justesse et mordant.

Métier : Comédien – Auteur – Metteur en Scène – Chanteur

Révélé au cinéma par Du côté d’Orouët de Jacques Rozier, Bernard Ménez est engagé par François Truffaut dans La Nuit américaine avant de participer à La Grande bouffe de Marco Ferreri. Il rencontre le succès grâce à Pascal Thomas dont il devient l’acteur fétiche avec Pleure pas la bouche pleine, Le Chaud lapin, Un oursin dans la poche, Celles qu’on n’a pas eues et Ensemble nous allons vivre une très très grande histoire d’amour. Dirigé par Georges Lautner dans Pas de problème et Robert Lamoureux dans Opération Lady Marlène, il devient un comédien incontournable de la comédie populaire des années 1970. Il donne alors la réplique à Paul Meurisse, Michel Serrault, Bernadette Lafont dans La Frisée aux lardons d’Alain Jaspard, Jean Lefebvre dans Tendrement vache et Le Chêne d’Alouville signés Serge Pénard, et même Christopher Lee dans Dracula père et fils d’Édouard Molinaro. Il incarne La Flèche dans L’Avare, réalisé par Louis de Funès et Jean Girault, retrouve Jacques Rozier dans Maine Océan et se voit convié par Jean-Pierre Mocky aux Saisons du plaisir. Entretemps, il signe son premier long métrage comme réalisateur, Les P’tites têtes. Il part ensuite Voir l’éléphant devant l’objectif de Jean Marbœuf. Dans les années 2000, il est à l’affiche de plusieurs comédies insolites comme France Boutique de Tonie Marshall, Laisse tes mains sur mes hanches de Chantal Lauby, Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie et Travaux, on sait quand ça commence… de Brigitte Roüan. Il collabore par ailleurs avec Mathieu Amalric dans La Chose publique et à nouveau avec Jean-Pierre Mocky dans La Bête de miséricorde et Le Cabanon rose. Après L’Amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder, il apparaît dans Tonnerre de Guillaume Brac avec Vincent Macaigne, Libre et assoupi de Benjamin Guedj et Sélection officielle de Jacques Richard. Il tourne récemment Loue-moi de Caroline Assous et Virginie Schwartz et Black Snake de Thomas Ngijol et Karole Rocher. Bernard Ménez est également auteur et metteur en scène de théâtre. Au service du grand répertoire classique et contemporain, il fonde avec Jean-Pierre Fontaine la compagnie Sganarelle en 1970 et fait un bref passage à la Comédie-Française en 1991. Pilier du boulevard à la française, il joue avec succès Duos sur canapé, On dînera au lit, Pyjama pour six et Bisous, bisous de Marc Camoletti, puis Sans mentir, Une fille entre nous et Le Portefeuille d’Éric Assous. Il interprète également La Puce à l’oreille de Georges Feydeau, Patate de Marchel Achard et Pauvre France de Ron Clark et Sam Bobrick. Après À vos souhaits au Gymnase l’été dernier, il forme à la Michodière un duo inattendu avec Fanny Ardant dans Croque-monsieur de Marcel Mithois. Il y retrouve le plaisir de chanter après ses rôles dans Le Gros, la vache et le mainate et les opérettes mythiques La Route fleurie et La Belle de Cadix de Francis Lopez ou encore La Belle Hélène et La Vie parisienne de Jacques Offenbach. Il enregistre par ailleurs une vingtaine de disques, dont sa célèbre Jolie poupée qui le hisse au sommet du Top 50. Visage familier du petit écran, il est la vedette de la série à succès Vivement lundi !. Élu en 2003 administrateur de l’ADAMI, il rentre la même année au Comité de suivi sur le problème des intermittents à l’Assemblée Nationale.

Métier : Comédienne

Formée au Centre International de Danse, Claire Nebout débute comme actrice dans le court métrage Épreuve en double de Renaud Bertrand. Remarquée par André Téchiné, elle incarne la petite amie de Wadeck Stanczak délaissée pour Catherine Deneuve dans Le Lieu du crime, sélectionné au Festival de Cannes. Après La Femme secrète de Sébastien Grall et Nuit docile de Guy Gilles, elle est saluée dans Association de malfaiteurs de Claude Zidi et Spirale de Christopher Frank. Dirigée par les Italiens Massimo Manuelli dans Una notte, un sogno et Marco Bellocchio dans Autour du désir, Ours d’Argent à Berlin, elle revient sur la Croisette présenter Au pays des Juliets de Mehdi Charef. Elle côtoie Melvil Poupaud et Michel Piccoli dans Archipel de Pierre Granier-Deferre et prête ses traits au Chevalier d’Éon dans Beaumarchais, l’insolent d’Édouard Molinaro. Tante de la jeune Ponette de Jacques Doillon, elle s’essaie au film de cape et d’épée grâce au Bossu de Philippe de Broca et forme un duo détonant avec Marc Lavoine dans Cantique de la racaille de Vincent Ravalec. Cliente exhibitionniste du Vénus beauté (institut) de Tonie Marshall, elle fait Peau neuve chez Émilie Deleuze, rejoint Frédéric Sojcher dans Regarde-moi et se métamorphose en dominatrice SM pour Éros thérapie de Danièle Dubroux. Elle apparaît ensuite dans Trois couples en quête d’orage de Jacques Otmezguine, Douches froides d’Antony Cordier et On va s’aimer d’Ivan Calbérac. Dans Président de Lionel Delplanque, elle devient Première Dame. Suivent le thriller Cortex de Nicolas Boukhrief, le drame Deux jours à tuer de Jean Becker, la comédie La Différence, c’est que c’est pas pareil de Pascal Laëthier et la fable Dubaï Flamingo de Delphine Kreuter. Récemment, elle retrouve Mehdi Charef dans le film social Graziella. Sur le petit écran, elle participe aux sagas à succès Orages d’été, avis de tempête de Jean Sagols, La Rivière Espérance de Josée Dayan, Terre violente de Michael Offer et Le Sang de la vigne de Marc Rivière. Elle figure aussi au générique des séries Le Grand patron, Nicolas Le Floch, Clash, La Vie devant elles et de nombreux téléfilms signés Luc Béraud, Josée Dayan, Yves Boisset, Pierre Sisser, André Chandelle et Pierre Boutron. Sur les planches, elle interprète entre autres Les Parisiens ou L’Été de la mémoire des abeilles de Pascal Rambert, Huis clos de Jean-Paul Sartre sous la direction de Robert Hossein, Les Monologues du vagin d’Eve Ensler, Dans notre petite ville sous la houlette de Michel Fagadau, La Vérité toute nue et Réception signées David Lodge et mises en scène par Christophe Correia, ainsi que deux pièces orchestrées par Didier Long : Simpatico de Sam Shepard et dernièrement Danser à Lughnasa de Brian Friel au Théâtre de l’Atelier. Récemment, elle se métamorphose dans Louise, nouvelle série diffusée sur TF1, où elle incarne la première héroïne transsexuelle. Dans ce rôle inattendu d’un transgenre qui cherche à reconquérir sa famille après un changement de sexe, elle défend un sujet moderne, atypique et audacieux.

Métier : Comédienne

Nathalie Richard pratique la danse moderne chez Karole Armitage et François Verret avant de fréquenter le Conservatoire d’Art Dramatique et l’Atelier Blanche Salant. Coiffeuse dans Golden Eighties de Chantal Akerman, elle est couronnée du Prix Michel Simon pour La Bande des quatre de Jacques Rivette qui la met de nouveau en scène dans Jeanne la Pucelle : Les Prisons et Haut bas fragile. Olivier Assayas sollicite à son tour son talent dans L’Enfant de l’hiver, Irma Vep et Fin août, début septembre. Dirigée par Cédric Klapisch dans Riens du tout et Cédric Kahn dans Bar des rails, elle est saluée pour son interprétation dans Les Amoureux de Catherine Corsini, L’Éducatrice de Pascal Kané et Confort moderne de Dominique Choisy. Elle tourne ensuite Eau douce et Imago signés Marie Vermillard et 30 ans de Laurent Perrin, tout en étant demandée à l’international par James Ivory dans La Fille d’un soldat ne pleure jamais et Divorce, David Barker dans Afraid of Everything et Mark Romanek dans Never Let Me Go. Elle se met au service de Michael Haneke dans Code inconnu et Caché et Illan Duran Cohen dans La Confusion des genres, Le Plaisir de chanter et le téléfilm Le Métis de Dieu. Le Ventre de Juliette et Violette de Martin Provost, Novo de Jean-Pierre Limosin, Au plus près du paradis de Tonie Marshall, Zim and co. de Pierre Jolivet et Les Enfants de Christian Vincent lui offrent de nouvelles partitions tout en nuances. Elle accompagne les acteurs-réalisateurs Jean-Pierre Darroussin dans Le Pressentiment et Éric Caravaca dans Le Passager et rejoint Alfred Lot dans La Chambre des morts et Une petite zone de turbulences. Elle sert l’univers singulier d’Arnaud des Pallières dans Parc, Inés Rabadán dans Belhorizon, Judith Abitbol dans Avant le jour et À bas bruit et Sarah Bouyain dans Notre étrangère. On la retrouve dans Jeune et jolie de François Ozon et Le Grand Jeu de Nicolas Pariser. Après Les Garçons sauvages de Bertrand Mandico avec lequel elle a tourné Notre Dame des Hormones et Jours de France de Jérôme Reybaud, elle retrouve Dominique Choisy après Les Fraises des bois à l’occasion de Ma vie avec James Dean et Michael Haneke dans Happy End, prochainement sur les écrans. À la télévision, elle est remarquée dans Jeunesse sans dieu de Catherine Corsini, Le Soleil en face de Laurent Dussaux, Froid comme l’été de Jacques Maillot et dans les séries Paris 16^e, Engrenages et Les Petits Meurtres d’Agatha Christie. Très active sur les planches, elle fait rayonner le répertoire classique et contemporain sous la houlette de Jean-Pierre Vincent, Hans Peter Cloos ainsi que Gérard Watkins pour Lost, sans oublier André Engel, Jean-François Peyret, Jean-Louis Benoît, Jean-Baptistre Sastre et Jonathan Châtel avec lesquels elle collabore à deux reprises. Elle a mis en scène la pièce Le Traitement de Martin Crimp au Théâtre National de Chaillot.

Métier : Comédien – Producteur – Réalisateur – Auteur – Metteur en Scène

Fabrizio Rongione fréquente la classe libre du Cours Florent avant d’intégrer le Conservatoire Royal d’Art Dramatique de Bruxelles. Il fait des débuts remarqués au cinéma au côté d’Émilie Dequenne dans Rosetta de Jean-Pierre et Luc Dardenne, Palme d’Or à Cannes. Devenu l’un des acteurs fétiches des deux frères cinéastes, il illumine de sa présence L’Enfant, Le Silence de Lorna, Le Gamin au vélo et La Fille inconnue, sans oublier Deux jours, une nuit dans lequel il incarne le mari de Marion Cotillard et pour lequel il reçoit le Magritte du Meilleur Acteur. À l’affiche de nombreuses productions italiennes comme Le parole de mio padre de Francesca Comencini, il coécrit et coproduit le premier long métrage de Joachim Lafosse Ça rend heureux dont il tient le rôle principal. Après Le Dernier Gang d’Ariel Zeitoun, il joue dans Passe-passe de Tonie Marshall, La prima linea de Renato De Maria et Ombline de Stéphane Cazes. Il est remarqué dans Diaz : un crime d’État de Daniele Vicari, L’Œil de l’astronome de Stan Neumann et Une chanson pour ma mère de Joël Franka. Prêtre dans La Religieuse de Guillaume Nicloux, il prête ses traits au philosophe Yvon Belaval dans Violette de Martin Provost et collabore à deux reprises avec Eugène Green pour La Sapienza et Le Fils de Joseph. Il tient le premier rôle des Survivants de Luc Jabon et Il nido de Klaudia Reynicke. Il rejoint également le casting de la comédie Faut pas lui dire de Solange Cicurel. On verra prochainement cet acteur charismatique et talentueux dans Une part d’ombre de Samuel Tilman en compagnie de Nathacha Régnier, Méprise de Bernard Declerc avec Pascal Grégory, Diane a les épaules de Fabien Gorgeart au côté de Clotilde Hesme et I figli della notte d’Andrea de Sica. À la télévision, il rencontre un immense succès grâce aux séries Mafiosa, le clan et Un village français. Récemment, il donne la réplique à Julie Gayet dans le téléfilm Marion, 13 ans pour toujours de Bourlem Guerdjou. Au théâtre, il joue notamment à Bruxelles Franz Kafka, Johann Wolfgang von Goethe, Stendhal,  Witold Gombrowicz, Dario Fo, Harold Pinter, Marivaux et Pierre Corneille. Sur la scène du Palais des Sports de Paris, il endosse le rôle-titre de C’était Bonaparte sous la direction de Robert Hossein. Il est l’interprète mais aussi le coauteur et le metteur de scène au côté de Samuel Tilman de la pièce Les Fléaux, primé au Festival du Rire de Bruxelles et de deux seuls-en-scène dont À genoux, récompensé d’un Prix du Théâtre en Belgique. Par ailleurs, il est l’un des fondateurs de la société de production bruxelloise Eklektik Productions. Comme réalisateur, il a signé le documentaire T’es le fils de qui toi ?.