Métier : Comédienne, Réalisatrice, Scénariste

Brigitte Sy débute au cinéma dans La Dérobade de Daniel Duval et Cinématon N°250 de Gérard Courant. Scripte sur Elle a passé tant d’heures sous les sunlights de Philippe Garrrel, elle devient la muse du cinéaste et tourne sous sa direction Liberté, la nuit, Les Baisers de secours, J’entends plus la guitare et Les Amants réguliers, sans oublier le documentaire Les Ministères de l’Art. Elle figure au générique de La Tentation de Vénus d’István Szabó, Généalogies d’un crime de Raoul Ruiz, Ma 6-T va crack-er de Jean-François Richet et Cantique de la racaille de Vincent Ravalec. Après les téléfilms L’Amour prisonnier d’Yves Thomas et Rien dans les poches de Marion Vernoux, elle participe à L’Été indien d’Alain Raoust et Versailles, premier film de Pierre Schoeller. Elle prête sa voix au film d’animation Peur(s) du noir et incarne la mère de Jérémie Elkaïm dans La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli. Elle joue aussi dans Dernière séance de Laurent Achard, Une vie meilleure et Vie sauvage de Cédric Kahn, Ouf de Yann Coridian, Une place sur la terre de Fabienne Godet et Vandal d’Hélier Cisterne. On la verra prochainement dans Tout nous sépare de Thierry Klifa. Fidèle au court métrage, elle apparaît dans Signal de Mendy Younès, Des putes et des arbres d’Emmanuelle Huchet, Déluge d’Antoine Barraud et Nice de Maud Alpi. Dans le moyen métrage Choisir d’aimer de Rachid Hami, elle donne la réplique à son fils Louis Garrel. Sur les planches, elle joue notamment La Ménagerie de verre de Tennessee Williams et Antigone. Artiste engagée, elle anime des ateliers de théâtre en prison et monte le spectacle Annette lève l’encre, en duplex entre la Santé et Chaillot. Elle évoque justement l’univers carcéral dans son premier court métrage, L’Endroit idéal, avec Ronit Elkabetz. Pour le collectif contre le sida, Silence = mortes, elle signe Fruits de mer avant la sortie en salles de son premier long métrage, Les Mains libres, également interprété par Ronit Elkabetz mais aussi Carlo Brandt et Noémie Lvovsky. Présenté à Berlin dans la section Forum, le film s’inspire de son expérience personnelle et revient sur le thème de l’incarcération et de ses répercutions psychologiques. Elle évoque ensuite la relation d’une évadée avec un repris de justice dans sa nouvelle réalisation L’Astragale, d’après Albertine Sarrazin, qui réunit Leïla Bekhti, Reda Kateb, India Hair et sa fille Esther Garrel. Avec Catherine Paillé et la réalisatrice Léa Fehner, Brigitte Sy est nommée au Prix Lumières de la Presse Étrangère pour le scénario des Ogres. Elle prépare actuellement son troisième long métrage Le Bonheur est pour demain, produit par Paulo Branco.